"Billet 3 / module 6"
La connaissance du rôle des individus, de leur interactivité avec les autres et du fonctionnement des réseaux sociaux vous permet-elle d’être un meilleur communicateur ?
Le domaine de la communication étant aussi vaste que le monde, plusieurs types en sont pratiqués dans différents secteurs qui organisent la vie en société. Ainsi, nous remarquons que les différents types des communications sont analogues en ce qui concerne la mise en pratique d’un certain nombre de stratégies de communication pour faire face à des situations différentes. « Les professionnels de ces activités deviennent alors des « communicateurs » plutôt que des « relationnistes » » (François Demers et Alain Lavigne. 2007).
À mon avis, je crois que la connaissance de rôle des individus, de leur statut social et de leur échange et interactivité avec les autres au sein des structures sociales en plus du fonctionnement des réseaux sociaux, pourrait être déterminante quant à la qualification d’un bon communicateur ou non. En effet, un bon communicateur est par excellence une personne dotée de plusieurs qualités communicationnelles qui lui permettent d’approcher différents sujets, tout en prenant compte des statuts sociaux de ses destinataires, du contexte qui les lie et du temps qui les rassemble.
Toutes les stratégies communicationnelles en effet, n’échappent pas à l’utilisation de la trilogie de la communication, à savoir le destinateur, le message et le destinataire. En outre, toutes ces techniques visent à exercer un impact sur le récepteur et conquérir son adhésion soit par la conviction, la logique, ou par la persuasion qui s’adresse plutôt aux sentiments.
Dans une organisation par exemple, il est obligatoire pour un professionnel de communication de prendre connaissance des rôles et positions de chacun des personnes qui y travaillent, ainsi que des descriptions des tâches qui leur sont assignées, dans le but d’augmenter sa crédibilité et d’acquérir le respect des publics internes. D’autant plus, la connaissance des politiques et règlements internes, qui visent à organiser le travail et l’échange des informations, tel est le cas de la campagne interne « opération S.O.S » de Bell Canada, destinée à améliorer les communications et faire face à la surcharge de travail, causée par l’explosion du nombre de courriels reçus et des nouvelles technologies. (Szacka, Alexandra. 2002), permettra certainement au communicateur de briller en adaptant ses outils et réussir ses stratégies de communication.
D’autant plus, il ne faut pas négliger l’importance des réseaux sociaux mis au profit de l’entreprise et à des fins qui répondent à la mission globale de celle-ci et aux objectifs de sa stratégie de communication institutionnelle. Dans ce sens, un bon communicateur saura tisser et consolider des liens forts avec les publics externes (grand public, partenaires, commanditaires, etc.) via ces réseaux sociaux et accroître la visibilité de l’image de marque de son entreprise.
Sur un autre niveau, le critère de crédibilité ainsi que les façons et les moments d’intervenir sur la scène publique, seraient déterminants quant à la qualification d’un bon communicateur ou non. Nous faisons référence ici, d’une part, à des célébrités, tels que pour Nelson Mandela, Martin Luther King, etc. qui ont su attirer l’attention du grand public et marquer une bonne impression chez les citoyens du monde, en défendant des causes purement humaines, et d’autre part, à des porte-paroles ou présidents de pays, comme Barak Obama et Nicolas Sarkozy, lors de leurs campagnes d’élections présidentielles.
Certes, la réussite de ces deux politiciens aux élections présidentielles a été grâce à leurs personnages charismatiques et à leurs qualités communicationnelles qui permettaient de jouer avec les mots. Cependant, il ne faut pas nier que leurs relationnistes ont joué des rôles essentiels et via des réseaux sociaux afin de leur préparer les terrains d’intervention en publique, ainsi que d’ouverture de nouveaux espaces virtuels pour permettre l’interaction et l’échange sur des sujets d’intérêt commun.
Toutes ses raisons et autres me font croire, en tant que professionnel des relations publiques, que la connaissance des rôles changeants des individus, de leur interactivité avec les autres au sein de la même organisation ou non, sans oublier l’importance des réseaux sociaux dans les communications, est un élément qui permet de qualifier un bon communicateur.
Bibliographie :
Universalis Encyclopédia. Rôles et statuts sociaux.
http://www.universalis.fr/encyclopedie/roles-et-statuts-sociaux/, Consulté le 10 octobre 2011.
François Demers et Alain Lavigne. 2007. La communication publique, une priorité
contemporaine de recherche,
Commentaires
Enregistrer un commentaire